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Le Vaud

De gueules à deux clefs d’argent en sautoir, à la bêche du même brochant en pal.
Le Vaud a porté durant tout le Moyen Âge l’empreinte de l’abbaye cistercienne de Bonmont, détentrice de la seigneurie, des dîmes et de la juridiction. Les deux clefs d’argent en sautoir en reprennent le signe, transmis par le bailliage bernois de Bonmont, tandis que la bêche, posée en pal et brochante, nomme le travail de la terre, activité première des habitants. Le champ rouge (gueules) relève de la bravoure et de l’ardeur. Ces armoiries ont été officiellement adoptées en 1825.

Perché à flanc de coteau au pied du Jura, Le Vaud s’étire de 620 à 1’450 m d’altitude, d’où l’on jouit d’une vue fabuleuse sur le lac Léman et la chaîne des Alpes.

Bordée par Bassins, Marchissy et Burtigny, la commune possède 320 ha de territoire politique et s’étend encore sur quelque 600 ha d’alpages et de forêts situés sur des communes voisines.

Courte histoire

Quatre noms, un village
Entre les cours d’eau de la Serine et du Geny, le territoire de Le Vaud porte des strates d’histoire que le relief laisse lire.

Monte Lacianus
Devenu Montlaçon puis Molenson, signifiait littéralement «mont de Lucianus».

La forme latine retrouvée dans les archives concorde avec les anciennes chartes et rattache ce toponyme au réseau agraire des domaines attribués à des vétérans de la Colonia Iulia Equestris (Nyon), fondée par Rome entre 46 et 44 av. J.-C.

En 1145, un acte de paix entre les seigneurs de Begnins et l’abbaye de Bonmont confirme à cette dernière la possession de la grange de Montlaçon, bientôt intégrée à une mise en valeur méthodique des terres.

Volattar
Plus au sud, un autre hameau abergé en 1272 par les moines de Bonmont contre la dîme, une livre de cire et un muid de froment.

Selon la mémoire orale, il fut brûlé, sans que l’on sache s’il s’agissait d’une mesure pour enrayer un fléau de peste ou d’une répression attisée par la sombre réputation de sorcellerie qui entourait le hameau.

Pensaz
Les survivants se seraient regroupés ici, à l’ouest du Vaud, suite au déclin et finalement à la disparition de Volattar.

Les archives indiquent qu’en 1259, Guillaume de Prangins vendit à l’abbaye de Bonmont le moulin de la Serine au-dessous de Montlaçon et de Volattar, jusqu’au pont de la Sizille.

Elles attestent par ailleurs de la coexistence, à la même période, de Volattar et du Vaud, l’abbaye exerçant des droits analogues sur ces deux localités.

Ces extraits d’archives révèlent la volonté des cisterciens de Bonmont de structurer durablement l’occupation du lieu durant le Moyen Âge.

Vuaz
La naissance du Vaud ne procède donc pas d’un simple transfert après disparition de Volattar mais s’inscrit dans un faisceau de sites liés à l’abbaye.

Le nom éclaire le terrain. La première mention connue du village date de 1349 sous la forme Vuaz, antérieure à la période bernoise. Le mot renvoie au gué, à la dépression humide, issu du parler local venant de l’étymon latin vadum. Par la suite, la graphie hésite longtemps avant l’adoption de «Vaud».

En 1536, la Réforme et la conquête bernoise placent la commune du Vaud sous le bailliage de Morges. La seigneurie, les dîmes et la juridiction demeurent pourtant un temps sous l’ombre portée de Bonmont.

Montlaçon décline et Vaud s’affirme comme centre de rattachement.

Le XVIIe siècle est difficile, la commune connaît une grande pauvreté qui retarde l’établissement de plans cadastraux, absents avant 1816.

Le redressement vint des forêts, de l’élevage et de l’agriculture.

De Volattar à Pensaz, de Montlaçon au Vaud, l’ancienne trame compose encore le village.

Le Vaud, entre nature et vie locale
Le Vaud offre le charme d’un environnement préservé, sans renoncer à la proximité des centres urbains. La commune s’inscrit dans le Parc naturel régional Jura vaudois, garantissant des paysages typiques et une faune protégée. Elle abrite aussi la Garenne, parc animalier consacré à la faune européenne, qui recueille et soigne les animaux sauvages en difficulté tout en œuvrant à la conservation et à la réintroduction d’espèces menacées.

Ce cadre est empreint de calme et de beauté. Ici, la nature fait partie intégrante de l’identité du village.

Si Le Vaud séduit par sa quiétude et ses panoramas, il charme aussi par la vitalité de sa vie locale. La commune a connu une croissance remarquable. Plus de seize sociétés locales rythment l’année par leurs activités, renforçant les liens entre habitants et insufflant vie et énergie au village.

En son centre, épicerie et auberge communale, demeurent le cœur battant de cette vie partagée.

Malgré sa taille modeste, Le Vaud veille à offrir les services essentiels à un quotidien de qualité: un pôle scolaire, une cantine, une crèche, une unité d’accueil pour écoliers, des logements protégés pour les aînés, un centre de tri.

Enfin, Le Vaud sait aussi accueillir: camping convivial, artisans locaux, salles à louer, terrains de sport modernes… autant d’infrastructures qui ouvrent le village vers l’extérieur et soutiennent son dynamisme.

Vivre à Le Vaud, c’est conjuguer la douceur de la campagne et la richesse d’une vie villageoise.

Billet du Syndic
Ces dernières décennies, Le Vaud a connu une croissance fulgurante: d’un village agricole de 160 habitants en 1970, la commune est passée à plus de 1’400 habitants aujourd’hui.

Cette transformation a apporté richesse humaine et dynamisme, mais a aussi mis à rude épreuve nos structures.

L’administration, cœur discret du vivre-ensemble, a été dépassée par l’explosion démographique et la complexité croissante de notre société. Or sans une administration solide, notre système démocratique, fondé sur la milice et la subsidiarité, ne tient pas.

La Municipalité a donc choisi de s’attaquer à ce travail invisible, parfois ingrat, mais absolument essentiel: remettre sur pied une administration de professionnels capable de soutenir la vie locale, d’accompagner les projets et de fournir à chacun les services nécessaires à la vie collective.

C’est sur ce socle, désormais consolidé, que nous pourrons bâtir l’avenir et ouvrir la voie aux projets qui feront vivre Le Vaud demain.

 

Municipalité de gauche à droite: Sylvain Pécoud (Syndic), Nicolas Beck, Sébastien Meylan, Sébastien Humbert et Jonathan Oldacre.

L'ESSENTIEL

Secrétaire municipale:
Annie Stroot Ramadan

Boursière: Fabienne Gerber

Préposé au contrôle des habitants:
Grégory Chappuis

Police des constructions:
Grégory Chappuis

Séance de la municipalité: lundi à 9h

Conseil communal: 45 membres

 

ADRESSES UTILES

Greffe: Grand-Rue 4, 1261 Le Vaud

www.levaud.ch

CE QU'IL FAUT SAVOIR

Syndic: Sylvain Pécoud

Nom commune: Le Vaud

Sobriquet des habitants: Les Vaulis

District: Nyon

Surface: 320 ha politiques
plus 600 en propriété

Arrondissement électoral: Nyon

Nombre d’habitants: 1’413

Nombre de ménages: 533

Taux d’imposition: 69 points

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