FAO - Leaderboard

Cossonay

Une ville à la campagne

Parti d’azur et d’argent
Si la tente employée vers 1560 lors de la fête du Papagey (à l’origine de nos abbayes actuelles) portait déjà ces couleurs, la première attestation de ces armoiries remonte à 1697, lorsque François Charrière de Mex, officier au service étranger, offrit au Conseil un cachet d’argent aux armes de la ville.

Située à une altitude de 570 m, sur le bord d’un plateau qui domine de quelque 130 m la vallée de la Venoge, Cossonay (ancien chef-lieu du district du même nom), fait partie du district de Morges depuis la réorganisation des districts vaudois en 2008. Le hameau d’Allens, situé au sud de Cossonay, fait partie intégrante de la Commune.

Au-delà du contexte des frontières politiques, notre Commune constitue, avec les villages alentours, la «Région de Cossonay», qui se love entre la Côte au sud, le Gros-de-Vaud à l’est, le Nord vaudois au nord et enfin le Pied du Jura à l’ouest.

De loin à la ronde, il est facile de la situer grâce au clocher du Temple qui se dresse au-dessus des toits de la Vieille Ville.

Bref historique
Dans l’Antiquité, Cossonay devait appartenir à un personnage gallo-romain dénommé Cossinus ou Cossonus. A cette époque, on désignait le domaine par un adjectif formé du nom du Maître initial, suivi du suffixe celtique d’appartenance -acum. Cossinacum ou Cossonacum a ainsi donné Cossonay. Toutefois, bien qu’une route romaine ait traversé Cossonay, et que le lieu était probablement déjà habité à cette époque, il n’existe aucune trace de cette période.

Le premier document connu dans lequel il est fait mention de Cossonay remonte à 1096, lorsque le sire Uldrich de Cossonay lègue son église au couvent de Romainmôtier.

Au XIe siècle, le château médiéval de Cossonay, aujourd’hui disparu, était l’un des plus grands de la région. Les sires de Cossonay constituaient une branche de l’illustre maison de Grandson, qui s’éteignit au début du XVe siècle avec Jeanne de Cossonay qui, après avoir secouru ses sujets lors d’un terrible incendie qui détruisit une grande partie de la ville, mourut sans postérité, en laissant sa riche succession à son époux, Jean de Rougemont.

Cossonay passa alors à la Maison de Savoie et devint l’une des quatorze villes et bourgades qui envoyaient des députés aux Etats de Vaud, siégeant à Moudon. Cossonay resta en possession des Ducs de Savoie jusqu’en 1536 et l’invasion des Bernois, à qui sept députés de la Ville prêtèrent serment d’obéissance.

Bien que florissante à cette époque, Cossonay connut dès 1565 les méfaits de la peste. Les malades étaient alors transportés à la Chapelle Notre-Dame, située sur le lieu du cimetière actuel, ou à la maladière de Saint-Denis, située non loin du village de Grancy, au bord du Veyron. Le fléau réapparut ensuite à 6 ou 7 reprises jusqu’en 1638, date à laquelle la maladie sembla disparaître de la Région.

Durant la domination bernoise, le Gouvernement bernois fut généralement bienveillant pour Cossonay; il fit successivement diverses concessions de sorte que les bourgeois de Cossonay se trouvèrent en possession des fiefs de leur territoire. Aussi, la Ville était très attachée au gouvernement de Berne, si bien que la tentative du major Davel n’a laissé aucune trace dans les archives. Cependant, la population accueillit avec plaisir le nouveau régime en 1798 et le rattachement à la Confédération en 1803.

Dès lors, Cossonay devint chef-lieu du district du même nom jusqu’au 1er janvier 2008, date à laquelle la Commune fut rattachée au district de Morges. Durant cette période, la Commune a pu progresser et développer ses institutions et moyens de communication, notamment grâce à l’inauguration du funiculaire reliant la ville à la gare, le 28 août 1897.

Puis, c’est dans les années 1980 que Cossonay a commencé à prendre son essor, en particulier par la construction du complexe scolaire du Pré aux Moines. Enfin, au passage de l’an 2000, de nombreuses villas familiales et bâtiments locatifs ont été construits et ont contribué à déplacer le centre de la localité autour de la place de la Vy-Neuve et de la rue des Laurelles.

Aujourd’hui
Cossonay dispose depuis 2014 d’une salle polyvalente, moderne, adaptée à notre temps et dimensionnée aux besoins, laquelle a remplacé l’illustre cantine sur le site du Pré aux Moines. Cette salle est notamment occupée par les écoles pour les leçons de sport, ainsi que par de nombreuses sociétés locales pour la tenue d’entraînements et manifestations en tous genres, comme l’Expo de Coss, comptoir régional se déroulant chaque année en octobre.

En été 2021 s’est ouvert le nouveau complexe scolaire des Chavannes, qui accueille 9 classes primaires, 2 classes d’enseignement spécialisé, la direction des écoles primaires, une garderie de 44 places et une UAPE de 48 places, ainsi qu’une piscine couverte intercommunale (financée par 17 communes), disposant d’un bassin de 25 mètres et d’un bassin d’apprentissage à fond mobile.

Compte tenu de ses 66 places d’accueil en garderie, ses 72 places parascolaires au sein du réseau AJERCO, ses 23 classes primaires, et le complexe du Pré aux Moines qui accueille les élèves secondaires de 17 communes environnantes, Cossonay joue un rôle important pour l’accueil des familles. Aux côtés des nombreuses sociétés locales actives dans le sport et la culture, la Commune assure la gestion du CLAC (centre de loisirs et d’animation pour les jeunes), ainsi que de 2 structures d’accueil parascolaires pour les élèves durant la pause de midi (PAMtine) et dès la fin des cours (Goûtine).

La culture est également à l’honneur dans la Commune, grâce notamment au Théâtre du Pré aux Moines, qui offre chaque année une programmation d’une grande qualité, mais également grâce aux activités du Cinéma Casino, de la bibliothèque communale, de la ludothèque de la Venoge, ou encore de l’école de musique.

Au niveau des transports, la Commune est relativement bien desservie, puisque le funiculaire donne un accès direct aux lignes ferroviaires de la gare de Cossonay-Penthalaz. Cette liaison entre la gare et la ville, inaugurée en 1897, a subi plusieurs phases de rénovation, dont la dernière s’est achevée en 2021. Ces travaux ont permis de réduire le trajet à 3 minutes, contre 6 auparavant, ainsi que d’installer de nouvelles cabines, plus spacieuses et permettant désormais d’accueillir 720 passagers par heure, à raison d’un départ toutes les 5 minutes durant la journée.

Cossonay est également desservie par plusieurs lignes de bus, qui permettent de relier Morges, La Sarraz, Mont-la-Ville, Echallens, Cheseaux, Echallens, Bussigny, ou encore la Vallée de Joux.

Demain
Après plusieurs années d’étude, la Municipalité sera à même de présenter prochainement son projet de création d’un nouveau Vortex (ouvrage de récupération et d’élimination des eaux de pluie), sous la place de la Tannaz, place qui sera par la suite totalement réaménagée. Cet ouvrage représentera le chantier phare de la législature actuelle, qui s’achèvera en 2026.

Par ailleurs, et bien qu’un plan général d’affectation communal soit entré en vigueur en 2014, le développement du territoire de Cossonay a été impacté par la mise en œuvre au niveau cantonal de la LAT (loi sur l’aménagement du territoire), via une obligation de redimensionnement des terrains à bâtir. Dans ce cadre, la Commune a mis un certain nombre de terrains en « zone réservée » et établi une nouvelle mouture de son plan d’affectation communal (PACom), lequel sera présenté à la population et soumis à l’enquête publique à la fin de cet été. Avec sa mise en œuvre, la population de la Commune devrait continuer à progresser durant les 5 prochaines années, pour se stabiliser aux alentours de 5000 habitants.

Durant la suite de la législature, la Municipalité aura également à cœur de continuer à œuvrer pour les mesures et objectifs de son programme de législature, disponible sur le site internet communal www.cossonay.ch.

Parmi ces mesures, la Municipalité souhaite notamment:

• Favoriser la mobilité douce par l’installation de nouveaux arrêts de transports publics et en continuant le développement de l’offre;

• Travailler à un apaisement de la circulation routière au Centre-Ville, par la création de tronçons en zone de rencontre et en zone 30;

• Mettre plus de nature dans la Commune et continuer son engagement en faveur du développement durable, via la création d’un parc intergénérationnel dans la zone des Chavannes, en adaptant le règlement communal sur la protection des arbres et des haies, et en végétalisant les espaces publics partout où cela est possible;

• Contribuer à répondre aux besoins de logements pour tous, en développant une politique communale du logement et en favorisant la création d’un EMS aux Chavannes;

• Abaisser la pollution sonore et lumineuse, en terminant le dossier d’assainissement du bruit routier, en mettant en œuvre un système d’extinction nocturne de l’éclairage public ou encore en incitant les commerces et entreprises à réduire leur éclairage durant la nuit.

Enfin, avec le soutien et la collaboration de ses plus de 60 collaborateurs, la Commune continuera à se mettre au service de tous ses habitants et habitantes. Leur qualité de vie est, et restera, l’une des préoccupations majeures des élus, tant au niveau de la Municipalité que du Conseil communal. L’engagement de ces derniers est sans conteste une force sur laquelle les «Traîne-gourdins» peuvent compter pour voir prospérer la Commune dans le futur !

Cossonay demain, c’est une Commune moderne et dynamique, qui continuera d’être accueillante et vivante, en assurant à chaque habitant ou visiteur des services performants, tout en conservant son statut de «Ville à la campagne», grâce à sa proximité avec la forêt et l’étang protégé du Sépey, situés à quelques encablures du centre de la localité, mais également grâce aux nombreuses possibilités de balade à pied ou à vélo dans la campagne alentours, ainsi qu’aux fermes et exploitations agricoles de Cossonay et d’Allens.

La Municipalité

Vue aérienne de la piscine des Chavannes.

Municipalité de gauche à droite: Elisabeth Jordan (secrétaire municipale ad intérim), Jean-Claude Challet, Florence Texier-Claessens, Valérie Induni (syndique), Claude Moinat et Joachim Cretegny.

Vieille ville.

Vue de Cossonay.

Maison de Ville.

Temple de Cossonay.

L'ESSENTIEL

Secrétaire municipale:
Elisabeth Jordan (ad intérim)

Boursier: Raphaël Becher

Séance de la municipalité: lundi à 13h30

Conseil communal: 55 membres

ADRESSES UTILES

Greffe: Rue Neuve 1, Case postale 31

Heures d’ouverture: lu-me-ve: 8h-11h30
ma-je: 8h-11h30/14h-16h

021 863 22 00 – secretariat@cossonay.ch

Poste de gendarmerie: 021 557 82 21

Service du feu: 021 861 01 41

CE QU'IL FAUT SAVOIR

Syndique: Valérie Induni

Nom commune: Cossonay

Sobriquet des habitants: Les Traîne-Gourdins

District: Morges

Surface: 829 ha

Localité(s) groupée(s) dans la même commune: Allens

Nombre d’habitants: 4623

Nombre de ménages: 2249

Structure de la population:
3460 suisses/1163 étrangers
2248 hommes/2375 femmes

Taux d’imposition: 68%

Jour(s) de marché: vendredi matin

Paroisses: protestante, catholique et évangélique

Manifestations communales:
Expo de Coss (octobre)
Fête nationale (31 juillet)
Abbaye (tous les 3 ans)

Sociétés locales: Abbaye, Association de la Vieille Ville, Basket, chorale, cricket, football, groupement mycologique, guggenmusik, Gymnastique, fanfare, jeunesse, judo, Tambours, moto, pétanque, Société cynologique, tennis, tir-franc, théâtre, trike, vélosprint, volley.

Emil Frey - rectangle